Reconstruct the poem by dragging each line into its correct position. Your goal is to reassemble the original poem as accurately as possible. As you move the lines, you'll see whether your arrangement is correct, helping you explore the poem's flow and meaning. You can also print out the jumbled poem to cut up and reassemble in the classroom. Either way, take your time, enjoy the process, and discover how the poet's words come together to create something truly beautiful.
Easy Mode - Auto check enabled
Quand la terre est changée en un cachot humide,
II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées
Et que de l'horizon embrassant tout le cercle
Et lancent vers le ciel un affreux hurlement,
Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées
Des cloches tout à coup sautent avec furie
Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle
Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir,
Ainsi que des esprits errants et sans patrie
D'une vaste prison imite les barreaux,
S'en va battant les murs de son aile timide
Où l'Espérance, comme une chauve-souris,
Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique,
Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis,
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
— Et de longs corbillards, sans tambours ni musique,
🎉 Congratulations! 🎉
You've successfully reconstructed the poem! Your understanding of poetry and attention to detail is impressive.
Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle II nous verse un jour noir plus triste que les nuits;
Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris;
Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux,
Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
— Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir.
Spleen
When the low, heavy sky weighs like a lid Upon the groaning spirit, prey to long ennui, And, embracing the whole circle of the horizon, Pours on us a black day sadder than any night;
When the earth is turned into a damp dungeon, Where Hope, like a timid bat, Beats its faint wings against the walls And knocks its head against the rotten ceiling;
When the long lines of rain stretch out Like the bars of a vast prison, And a silent horde of loathsome spiders Come to spin their webs deep in our brains,
All at once, bells leap out in fury And hurl a dreadful howl at the sky, Like wandering spirits without a homeland Who begin to wail with persistent obstinacy.
— And long hearses, without drums or music, File slowly through my soul; Hope, Conquered, weeps, and dreadful, despotic Anguish Plants its black flag upon my bowed skull.